Dans ce petit village à 45 km de piste de Ségou, au Mali, les enfants ne pouvaient pas aller à l’école : la plus proche était à 15 km !
Un jour, Souleymane est parti avec sa moto découvrir la brousse ; il découvre ce village, et dans son cœur l’adopte. Il parle avec les habitants, revient, ils discutent, se découvrent, s’apprécient, échangent. Souleymane a envie de faire quelque chose pour eux ; le plus urgent semble être une école pour les enfants...
Quelques années plus tard... c’est une école pas comme les autres qui vous accueille à l’entrée du village : pas une école en brique, ciment et tôle ondulée, mais c’est une belle maison traditionnelle en banco, aux formes arrondies que Souleymane a fait construire ; le village veille à rémunérer deux instituteurs.
Sous la fraîcheur de la voute de terre, on apprend le bambara, le français et plus tard, les élèves alterneront cours techniques et pratiques pour devenir de bons spécialistes en mécanique, électricité ou plomberie... utiles pour la communauté et reconnus dans la région.
Une école pas comme les autres : ... parce qu’on y étudie dans sa langue maternelle ! Étonnant : les élèves apprennent le bambara non pas dans l’alphabet latin arrivé avec la colonisation et normalisé récemment avec quelques lettres spécifiques,... mais avec l’alphabet N’ko retrouvé. Probablement une première au Mali.
Un exercice de lecture avait lieu au moment où nous sommes arrivés avec Souleymane : l’un après l’autre les élèves passent au tableau...
N’KO : Une école au Mali où l’on apprend le... par mali-pense
S’ensuit une discussion entre enseignants, vieille école et pionniers... de la tradition...
N’KO : Une école au Mali où l’on apprend le... par mali-pense
Plus de renseignements sur l’alphabet N’ko : http://www.omniglot.com/writing/nko.htm
Des sites entièrement en N’ko : http://www.kanjamadi.com/ http://mandenkody.blogspot.com/...
Tweeter sur iPhone en N’Ko, c’est possible : http://appshopper.com/social-networ...