Des nouvelles des femmes dogons
Au Mali, les femmes dogons ont fait bon usage de leurs WakaWakas, qui sont maintenant bien intégrés dans leur vie quotidienne. Avec les lampes WakaWaka, elles économisent de l’argent, mais non seulement ça, elles en gagnent ! Aujourd’hui, le soir, elles peuvent continuer à travailler, et leurs enfants peuvent apprendre leurs leçons.
C’est en 2013 que les femmes dogons ont reçu leur WakaWakas, et deux ans plus tard elles sont toujours très contentes de leurs lampes WakaWaka. Nous avons reçu quelques emails de Jacqui, qui fait partie de l’organisation Initiative des femmes dogons, et ces emails sont éloquents. Partout où elles vont, les femmes dogons emportent avec elles leurs WakaWaka,
et de retour à la maison, elles l’accrochent au mur pour s’assurer que les piles sont bien chargées chaque jour.
La WakaWaka est vraiment devenue partie intégrante de leur quotidien.
À côté de ça, les femmes dogons ont aussi reçu des micro-crédits qu’elles utilisent pour fabriquer de nombreux produits nouveaux, comme des sacs ou des habits pour enfants. La WakaWaka leur fait économiser de l’argent de deux façons : d’abord ça coûte moins cher que d’acheter des piles, ou bien du kérosène pour des lampes à kérosène qui sont dangereuses, mais aussi ça leur donne la possibilité de travailler pendant la soirée. Au Mali, la nuit tombe à 18h environ, et donc ces produits chargés à l’énergie solaire leur font gagner beaucoup de temps en plus, temps qu’elles peuvent utiliser à travailler sur leurs machines à coudre. Les lampes WakaWaka contribuent aussi à un autre projet des femmes dogons, qui est d’apprendre aux gens à lire et à écrire. Cinq groupes de femmes ont commencé récemment des cours d’alphabétisation qui ont eu un grand succès. Cela donne plus d’indépendance à ces femmes.
"Les lampes restent entre les mains des femmes dogons car ce sont elles qui les ont payées et elles les utilisent pour leur travail. Les femmes gagnent quelque chose d’important pour elles et en plus elles gagnent plus d’argent qu’avant. Cela renforce leur position sociale. Elles sont mieux respectées et gagnent en estime de soi. Vous devriez voir leur yeux, comme ils brillent ! Elles sont si heureuses d’avoir de la lumière ! Ce n’est vraiment pas la peine de leur vanter les WakaWakas pour essayer de les leur vendre !" écrit Jacqui dans un email.
source (anglais) : http://waka-waka.com/news/2015/08/updates-dogon-women/
À la demande de certains, plus de détails sur le projet
traduit de (anglais) : http://waka-waka.com/impact/#!/project/215
selon les estimations de WakaWaka :
Pour le MALI au total
Nombre de lampes WakaWaka au Mali : 4.914 lampes
Nombre de personnes qui en bénéficient : 24.570 personnes
Distribution gérée par 9 projets
Économies estimée : 466.830 $ soit environ 412.000 €, soit 270 millions de Francs CFA
Heures libérées pour le travail ou l’étude : 5.380.830 heures
En pays Dogon
Dans la région de Sangha :
Nombre de lampes WakaWaka : 2.908 lampes
Distribution gérée par le projet néerlandais Dogon Vrouwen Initiatief
Impact :
WakaWaka et la Fondation Dogon Vrouwen Initiatief ont formé un partenariat pour fournir des centaines de lampes WakaWaka au femmes de la région Dogon. Cette initiative fournit aussi du micro-crédit et des formations professionnelles. L’organisation bénéficie d’un prix réduit sur les produits WakaWaka afin de soutenir le projet "Femmes Dogons", qui est situé dans une région reculée du Mali, région que l’on ne peut atteindre qu’à pied ou en mobylette.
"Femmes Dogons" gagne de l’argent sur l’achat des lampes WakaWaka : Elles la payent au prix de 3,50€, soit 2.300 Francs CFA (au lieu du prix public de 29€ pour la lampe de base, soit 19.000 Francs CFA). Ce prix symbolique rend les lampes WakaWaka plus attractives auprès des femmes dogons. À barika !