Depuis lundi le Mali a un consul honoraire à Toulouse, Karim Rahhaoui, Français d’origine marocaine. L’ambassadeur Boubacar Sidiki Touré est venu l’installer.
Quel est le rôle du consul ?
Défendre les intérêts du Mali et de la communauté malienne. Nous avons ici 600 à 700 ressortissants recensés et titulaires de titres de séjour, plus les franco maliens nés à Toulouse et des sans-papiers auxquels on peut porter assistance. Il y a beaucoup d’étudiants maliens à Toulouse, surtout dans des domaines très techniques. Mais c’est plus difficile pour un jeune de venir étudier en France qu’aux États-Unis ou au Canada.
Quels sont vos projets à Toulouse ?
Nous voulons développer des projets de coopération avec la CCI et le cancéropôle. À la demande du maire nous allons jumeler Toulouse avec une ville de la région de Tombouctou. Nous souhaitons aussi faire connaître les attraits touristiques de notre pays qui a malheureusement été touché par le drame survenu aux deux jeunes Français tués à notre frontière avec le Niger, une zone saharienne qui est une sorte de no man’s land.